Fortes chaleurs, bouchons estivaux … : les pics de pollution se multiplient. Bien qu’ils soient davantage prévisibles, ils n’ont pas fait l’objet cet été à Marseille de mesures très restrictives. Et pourtant, ces atteintes à la santé humaine et à l’environnement méritent désormais des mesures drastiques de protection des populations !
Marseille étudie, Marseille concerte, mais Marseille tarde pour agir. La perspective de mise en œuvre imposée de la Zone à Faibles E missions mobilité (ZFEm) en 2022 offre pourtant un terrain tout trouvé de sensibilisation, de contrôle expérimental des vignettes Crit’Air mais aussi de contrôle renforcé des véhicules les plus polluants, les plus bruyants aussi, bref de ceux qui déjà aujourd’hui ne respectent pas la réglementation : scooters et motos à pots débridés, utilitaires non conformes …
A ce titre, FNE13 soutient l’association “Respire” de lutte contre la pollution atmosphérique qui a déposé le 30 août 2021 une requête en excès de pouvoir et un référé suspension devant le Conseil d’Etat suite à la suspension du contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur (recours rejeté par le Conseil d’Etat). Ce revirement de position du Ministère délégué aux transport enfreint la directive européenne qui prévoyait son entrée en vigueur au plus tard début 2022.
Alors que s’ouvre l’en quête publique sur le plan de protection de l’atmosphère des Bouches du Rhône, FNE13 demande à l’Etat et à la Ville de faire respecter la loi sur les pollutions en ville , et :
• d’expérimenter le contrôle des vignettes Crit’Air, en commençant par les utilitaires et les deux (ou roues motorisés.)
• d’installer au moins un radar antipollution pour caractériser la pollution réelle et identifier les véhicules aux moteurs défectueux.
Contact : Richard HARDOUIN 06 87 77 35 63