Le maire de Peynier qui a été nommé vice président de la métropole en charge de l’agriculture est prêt à sacrifier 15 hectares de terres agricoles. Passant outre l’avis défavorable du préfet, le maire Christian Burle demeure sourd aux contestations. L’association Action Terres Citoyennes adhérente de FNE13 a lancé une pétition qui a recueilli Prés de 10000 signatures ici :
Un reportage de France culture a été réalisé ici: https://www.franceculture.fr/programmes/2017-11-24
ATC et FNE13 ont effectué un recours gracieux qui n’a pas eu de réponse.
Ces 15 hectares représentent un réservoir de biodiversité important.
Il y a de réelles opportunités sur la zone de la Treille pour des cultures traditionnelles ou des jardins familiaux.
On relève sur la zone concernée plusieurs espèces protégées, d’ailleurs l’étude d’impact attribue au site de la Treille un enjeu écologique fort ,
Il est manifeste que les 65 bâtiments prévus par le PA (ainsi que les dessertes et parkings) provoqueront la destruction des habitats d’espèces protégées , la disparition de la trame verte et des corridors écologiques du secteur.
Parmi les espèces protégées inventoriées : 7 espèces sont menacées de disparition totale pendant la phase d’aménagement, 5 espèces subiront de graves perturbations pendant la dite phase.
Au nord est de la métropole, de plus en plus d’association s’élève contre l’urbanisation des espaces
agricoles et naturels. il faut dire que notre cadre de vie a été impacté négativement par les projets passés qui n’ont pas été suivi par les investissements nécessaires en terme d’aménagement des routes, de moyen de transport avec des bassins d’emploi qui sont de plus en plus difficile d’accès.
Ce permis d’aménager ne respecte pas les lois SRU et grenelle II de l’Environnement qui demandent clairement que les « urbanisations nouvelles » se fassent en densification à partir du noyau villageois.
Les 65 bâtiments prévus par le permis d’aménager (ainsi que les dessertes et parkings) provoqueront la destruction des habitats d’espèces protégées , la disparition de la trame verte et des corridors écologiques du secteur.
L’objectif 1 du PADD affirme la volonté de « préserver et valoriser la trame verte et bleue » à savoir : grands espaces naturels, grands massifs, corridors écologiques, ripisylves. Il en ressort que : le permis d’aménager n’est pas compatible avec les objectifs du PADD ni avec le projet communal.
Le regard sur l’urbanisme doit s’inverser, ce n’est pas au milieu de s’adapter au projet mais bien au projet de s’adapter au milieu. La préservation des terres naturelles, agricoles et forestières doit être une priorité.