Le débat public sur le projet de liaison routière Fos – Salon en aura surpris plus d’un !
Celles et ceux qui pensaient que l’autoroute pensée il y a 47 ans allait enfin être réalisée dans les plus brefs délais ont été contraints de parler aussi du rail et de la voie d’eau.
Celles et ceux pour qui une illusion d’apaisement routier à un endroit pouvait justifier la destruction d’un écosystème marin ailleurs en ont été pour leurs frais.
Nous avons nous-mêmes ont été surpris du peu de relais, par les décideurs locaux, de leurs propositions en termes d’aménagements cyclables, de connexion efficace entre les trains et les bus, de voies réservées aux bus (et camions hors heures de pointe), de protections contre le bruit et la pollution accidentelles des eaux … Le pompon peut être décerné à la SNCF et ses filiales qui, bien que réjouies des investissements décidés sur le triage de Miramas (dont les entrées et sorties se font … par train) demandent que davantage de camions relient le port à l’autoroute !
La voix de la sagesse serait-elle venue du représentant de l’Etat en région ? En conclusion de la réunion publique de fin de débat, Monsieur le Préfet a rappelé les étapes administratives et techniques à franchir avec le début des travaux, les impératifs réglementaires en matière de préservation du climat et de l’environnement … et le temps suffisant qui restait, d’ici là, aux collectivités locales pour mettre en œuvre le Plan de déplacements urbains, les pistes cyclables, la densification des services publics de transports (trains et bus), le service public de fret ferroviaire …
Puisse ce débat avoir remis les priorités dans l’ordre !