Le samedi 06 avril, le mouvement France Nature Environnement Bouches-du-Rhône a organisé son assemblée générale ordinaire sur le site de la Poudrerie à Saint-Chamas.
Accueillies par le collectif Cistude, plus de 40 personnes étaient présentes pour évoquer l’ensemble des dossiers d’une année 2023 très chargée :
- Photovoltaïque sur le plan Dol à Marseille
- Mise en œuvre de la loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette)
- Gardanne/Meyreuil : pré-projet alternatif
- Ligne THT en Camargue, Crau et Alpilles
- Le cas du Château de la Barben
- Pollution sur l’étang du Vaccares
- Nuisances air-bruit : Signal’Air
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Didier Khelfa, maire de Saint-Chamas, 12e vice-président de la Métropole délégué au Budget, aux Finances, à la Stratégie financière, est intervenu sur le dossier de l’incendie de Saint-Chamas.
Pour info, 13.000 tonnes de déchets toxiques sont toujours entassées dans cette déchetterie. Le maire de la commune réclame l’aide de l’Etat à ce niveau.
Nous avons également profiter de sa présence pour évoquer le dossier émergent du rejet d’eau douce de la centrale de Saint-Chamas dans l’Etang-de-Berre.
Nos dirigeants n’ont plus que deux mots à la bouche : Réindustrialisation et décarbonation. Alors qu’ils n’ont rien fait, ou presque, pendant 30 ans, sur le sujet. Bien au contraire. Alors oui, il faut accélérer le mouvement ! Mais sans piétiner le droit de l’environnement, âprement acquis au fil des années.
Fabriquer des panneaux solaires ici plutôt qu’en Chine, pourquoi pas ; au prix de l’artificialisation des sols, de la construction de routes ? Utiliser le vecteur hydrogène, peut-être ; sans s’interroger sur ses utilisations actuelles fortement émettrices de gaz à effet de serre ? Brûler davantage de déchets plutôt que les valoriser ? Juste pour économiser des quotas carbone, au détriment de la santé des populations riveraines ?
La transition écologique constitue une véritable mutation de la société. Elle ne se fera pas en brûlant les étapes
